Bon mardi,

Cette semaine, j’explore avec vous plusieurs thèmes : la gestion des écrans chez les jeunes, le stress et les défis d’apprentissage, l’importance de la qualité de présence en famille et ces petits mécanismes internes qui influencent nos envies et nos comportements.

Voici donc mes 3 ressources gratuites, mes 2 réflexions de la semaine et ma suggestion inspirante du moment. N’hésitez pas à repartager ce courriel dans votre réseau. 

Bonne lecture et bonne semaine!

3 RESSOURCES GRATUITES

Jeudi soir dernier, vous avez été des centaines à me rejoindre pour ce webinaire portant sur la gestion des écrans. Merci pour les questions variées et tellement pertinentes. Bon visionnement !

#2 Rediffusion – Stress, anxiété et défis d’apprentissage

Écouter sur YouTube.

Webinaire animé en collaboration avec l’AQETA, l’Association québécoise pour les troubles d’apprentissage, en septembre dernier. Même si nous ne sommes plus à la rentrée, le contenu demeure vraiment pertinent : stress, anxiété, estime de soi et stratégies pour soutenir les jeunes vivant avec des défis d’apprentissage. Et bien sûr, le webinaire est pertinent pour tous — avec ou sans trouble d’apprentissage.

#3 Outils de prévention gratuits pour accompagner les ados sur les réseaux sociaux

Lien vers la plate-forme gratuite : alterados.org

Dans le cadre du projet Alterados 2e édition (2020-2024) porté par le RMJQ, j’ai été mandatée comme experte de contenu pour développer et animer la formation “Bâtir de saines relations à l’ère des réseaux sociaux chez les ados de 12 à 17 ans”. J’ai également contribué à créer le contenu pédagogique des outils d’animation et de prévention associés à cette formation, utilisés ensuite par plus de 700 intervenant-es formés à travers le Québec. À ce jour, ces outils d’animation ont rejoint plus de 15 000 ados à travers le Québec et ils sont TRÈS appréciés.

Ces ressources – quiz, capsules vidéo, jeu Héros du texto et outils pédagogiques – sont gratuites et accessibles à tous : enseignant-es, TES, intervenant-es jeunesse, clinicien-nes, etc. Le jeu tangible As-tu liké? est toujours disponible en commande via le RMJQ.

Bien que le projet soit terminé, il est encore possible de suivre cette formation avec moi. Simplement m’envoyer un courriel pour obtenir les détails et me recevoir dans votre milieu.

2 RÉFLEXIONS DE LA SEMAINE

#1 – Une nouvelle habitude douce du soir dans ma maison

La lecture prend une grande place dans ma maison. Au cours des dernières semaines, j’ai débuté la lecture d’un roman avec mes filles. Un moment que nous attendons tous les soirs : on a hâte d’avancer l’histoire ensemble. Je dois d’ailleurs me retenir pour ne pas continuer de lire après leur mise au lit. On fait cette lecture dans mon lit, toutes collées. 

Habituellement, après la lecture dans mon lit, chacune retourne à sa chambre pour la routine finale : cinq minutes avec l’une, cinq minutes avec l’autre, en alternance entre moi et mon mari. C’est une routine bien rodée et qu’on aime.

La semaine dernière, après la lecture, j’étais vraiment fatiguée. J’ai éteint la lumière et je suis restée là, collée avec mes filles. Elles n’avaient pas envie de sortir du lit elles non plus. On est restés collés pendant un bon 10 minutes, en silence et dans le noir. Je pense que mes filles espéraient secrètement en fait qu’on s’endormirait et qu’on passerait la nuit comme ça. 

Le lendemain, on a refait la même chose. Le surlendemain aussi. Mon mari s’est joint à nous. Certains soirs, c’est lui qui a pris ce moment pendant que je commençais ma routine de douche. 
En quelques jours, les filles le réclamaient déjà. Alors on continue de le faire. 

Dimanche soir, j’ai demandé à Mégane, mon aînée, quel avait été son moment préféré de la journée. C’était d’ailleurs une magnifique journée hier : une visite au grand-père de mon mari dans sa résidence, un moment de danse au salon avec de la musique de Noël, du bricolage de Noël, un souper raclette et une séance de lecture de 45 minutes.

Elle m’a répondu : « Mon moment préféré, c’est quand on se colle dans ton lit avant d’aller dormir. »

Ça m’a touchée droit au cœur parce que ce moment-là, ce n’est pas une activité. C’est justement le fait de ne PAS faire d’activité. Elle a choisi ce moment-là parmi tous les beaux de la journée. Celui où on ne fait rien. Celui où on est juste ensemble.

Voilà un rappel si précieux : ce n’est pas l’activité qui marque nos enfants, mais plutôt la qualité de présence. C’est l’authenticité du moment. C’est le calme et la sécurité intérieure qu’on leur offre. C’est ce temps où ils se sentent vus, aimés et pleinement en sécurité.

Je ne suis pas une maman parfaite et je fais de mon mieux tous les jours. Parmi mes grandes fiertés parentales, il y a certainement celle-ci : offrir ce moment d’apaisement et de connexion à mes filles lors des routines de soirée. Un moment qui les nourrit bien plus que n’importe quelle activité que je ne pourrai jamais leur organiser.

 #2 – Ce que vos cravings révèlent sur votre état émotionnel

Lien vers mon article complet : Lire l’article.

Il y a deux semaines, je vous parlais des cravings et de la façon dont ils apparaissent dans notre quotidien. Cette semaine, j’ai choisi d’aller plus loin en vous expliquant les mécanismes qui se cachent derrière ces envies soudaines, pour que vous puissiez mieux les comprendre… et surtout mieux les gérer. J’ai donc écrit un article plus étoffé.

On pense souvent qu’un craving, c’est simplement une envie : envie de sucre, de magasinage, d’un verre de vin, de scroller ses réseaux sociaux « juste pour se changer les idées ». Pourtant, derrière ces impulsions se cache bien plus qu’un simple besoin de plaisir. Nos cravings sont souvent de véritables indicateurs internes — des signaux que notre système est en surcharge, que notre stress monte ou que notre cerveau cherche une porte de sortie rapide.

Chez les jeunes comme chez les adultes, les cravings se manifestent différemment, mais la racine est souvent la même : une tension interne, un inconfort émotionnel ou une fatigue accumulée. Et plus notre niveau de stress augmente, plus le cerveau réclame ces petites « récompenses rapides » pour apaiser temporairement le malaise… sans jamais régler la cause.

Dans cet article, je vous explique comment la dopamine intervient dans ce mécanisme, pourquoi nos envies semblent parfois surgir « de nulle part » et comment le cerveau apprend à associer certains comportements au soulagement. Je vous partage aussi des stratégies simples pour mieux comprendre vos envies et y répondre autrement — en apaisant réellement votre système plutôt qu’en le stimulant.

« Un craving n’est pas un manque de volonté. C’est une information. Il nous dit que quelque chose, en ce moment, demande notre attention : une fatigue, une tension, une émotion ou un besoin qui n’a pas été entendu. Lorsque l’on cesse d’y voir une tentation à éviter et qu’on le considère comme un message, on retrouve un pouvoir immense sur notre bien-être. »

Bonne lecture et merci de le partager autour de vous.

Lien vers mon article : Lire l’article.

1 SUGGESTION INSPIRANTE – Le Doc Amen

Cette semaine, je vous recommande de vous abonner aux réseaux sociaux du médecin psychiatre Daniel G. Amen. Ses capsules sont brèves, claires et si pertinentes.

Je suggère aussi son livre Raising Mentally Strong Kids dans lequel il rappelle l’importance fondamentale de passer du temps de qualité chaque jour avec son enfant, mais aussi celle de laisser les jeunes vivre des expériences qui leur permettent de développer leurs compétences. Il insiste sur le fait qu’on doit cesser de faire les choses à leur place pour leur éviter des malaises ou des désagréments, car ce sont précisément ces petites difficultés qui renforcent leur résilience.

C’est un message qui résonne profondément avec ma vision de l’enfance et de la parentalité — et qui colle entièrement avec mon approche BASES.

BASES : Présentation d’un de mes services

Texte par Caroline Quarré, intervenante psychosociale (B.Sc.), conférencière et propriétaire de Service psychosocial Pas-à-Pas

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